Ce matin j'ai pris mon café dans la cour. Elle est petite mais elle fait son maximum. J'ai parlé un peu à mes bestioles, au Prunus pour le prier de fleurir un peu plus longtemps, à la table verte pour lui demander de ne pas s'effondrer tout de suite, de tenir encore un été. Il fait beau, on est tous contents, ça va aller.

J'en profite pour déposer quelques mots scotchés à côté de mon bureau :
"Je n'ai jamais aimé les papillons épinglés dans des boîtes; je cherche une écologie poétique, à m'entrevoir et parfois me reconnaître depuis des mondes différents, depuis des choses que les poèmes sont les seuls à ne pas avoir oubliées et à m'avoir gardées, comme les vieilles photographies fidèles; n'accepter d'autre ordre que celui des affinités, d'autre chronologie que celle du coeur, d'autre horaire que celui des rencontres intempestives, les véritables rencontres. (Salvo et crepusculo / Julio Cortazar)
Bon, au boulot poulette.
Ah oui ! Tout à coup je pense au fabuleux travail surréalistico-poétique de Lyndie Dourthe. J'adore son travail. L'oeil et la main sont épinglés chez moi, ils sont le petit début de ma collection des cinq sens
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